vendredi 1 mai 2009

Le retour du roi

Internet vient d'avoir lieu chez moi.
En effet comme je vous le disais il y a 2 semaines j'étais en plein déménagement et assez loin d'une connexion au réseau des réseaux hors de mes périodes de travail.

Et me voilà donc de retour avec toujours pas plus de messages qu'avant faudrait veiller à ce que cela ne devienne pas une drogue quand même.

Surtout qu'avec le beau temps qui s'annonce j'entends bien profiter allègrement de la terrasse qui égaye mon nouvel appartement.
Petit plaisir simple mais dur à trouver dans Paris, pouvoir entendre le gazouillis des oiseaux mais pour moi qui suis plus urbain que de la campagne ça un charme non négligeable.

J'espère néanmoins trouver le courage et le temps de poster un peu plus souvent même si pendant quelques temps je vais (faire) faire quelques travaux de peintures dans mon nouveau lieu de villégiature ce qui va prendre un peu temps. Suite à cela, j'attaque l'achat des meubles et de la décoration et ma garçonnière sera fin prête.

J'ai encore un peu de mal à trouver mes marques et j'ai eu un petit pincement au cœur hier midi quand j'ai rendu définitivement les clés de mon ancien appartement que j'avais occupé pendant plus de 9 ans. On s'y attache mine de rien à ce genre de chose mais quand je vois et prends la mesure des différences entre l'ancien et le nouvel, mon petit vague à l'âme disparait plus que rapidement.

Voilà c'est fini pour aujourd'hui, ce petit message était juste pour vous indiquer mon retour sur les ondes en espérant que ma prose ne vous reste pas en travers de la gorge comme une boulette de riz trop cuite !

17 commentaires:

  1. C'est normal d'avoir un petit pincement quand on quitte un lieu où on a vécu des choses.
    Mais quand l'avernir se présente bien, ça s'oublie vite ! :)

    Pour le blog... au début ça fait l'effet d'une drogue, c'est presque obligatoire ! mais avec le temps et surtout le manque de temps... ben on écrit moins souvent !

    Aller zou! a ton clavier on veut en savoir plus ;)

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  2. belle prose, on sent comme une nostalgie qui point le bout de son nez sous chaque mot que votre plume laisse.

    l'homme est ainsi fait que tres rapidement il reprend des marques. il fait sien son environnement.
    L'une des beautés de la mémoire est l'oubli des instants négatifs, des taches d'ombres. mais il sublime aussi le présent, et ce nouvel appart sera bientot l'astre scintillant de votre nouvelle vie.

    quant au plaisir de la terrasse, c'est une drogue. celle de l'air, de la lumiere et de pouvoir savourer ce luxe unique de regarder le temps passer, l'astre solaire se mouvoir..

    bref, vous etes en un lieu ou vous allez pouvoir vous adonner à un plaisir fin... Ne rien faire

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  3. Tout d'abord merci à toi Pam pour ses encouragements toi qui a fièrement porté certains de mes nombreux cartons de mon taudis à mon nouveau hâvre actuellement en travaux!

    Et intéressant ce que vous dites Godot parce que sans être particulier négatif, j'ai plutôt tendance à me souvenir des moments durs, des conneries que j'ai dites ou du mal que j'ai pu faire à autrui que des choses positives. Peut être que la mémoire ne marche pas de la même façon pour chacun ou que cela évolue avec l'âge ou ce qui jalonne la vie des uns et des autres.

    Je sens que je vais pouvoir parler de ça dans un futur billet dans les jours à venir le temps de laisser murir cette réflexion au fond de mes neurones!

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  4. Laisser murir cette réflexion.... c'est vous laisser le temps de trouver ces instants noirs, comme pour me prouver, moi qui attend sans attendre une chaussure à la main, que vous avez raison.

    mais vous avez raison, car vous etes l'auteur, et le privilege de l'auteur est d'avoir raison.
    car vous suivez vos pensées
    car vous savez ce que vous voulez (?)

    ceci étant dit, cher auteur, ne confondez par le souvenir des mauvais instants avec la culpabilité. la différence? l'objet du souvenir... vous culpabilisez d'une action directe dont vous etes l'auteur et qui etait dirigée contre une personne précise. et vous savez que cette personne a souffert de vos propos.
    les mauvais souvenir, ceux qui s'atténuent, sont liés à des moments, des instants,des situations, ou vous etes plus acteur qu'auteur, et que vous subissez plus que vous ne faites subir....

    prenons votre déménagement. imaginons un instant qu'il ait fallu faire un peu de ménage, et que vos amis aient fait ce ménage. ce souvenir peut etre négatif sur l'instant va devenir un souvenir positif avec le temps, un moment meme drole comme si cela avait etre drole sur le moment. or ce comique ne le sera que dans le temps.
    en revanche, imaginons que lors de ce déménagement vous eussiez houspillé un de vos déménageurs parce que trop lent, pas agile, ou parce que venant de casser un vieil objet que vous veniez de retrouver (et qui avait disparu de votre mémoire jusqu'à ce déménagement) et que celui ci se soit faché, car trouvant les reproches exagérés, parce qu'ayant fait l'effort de venir, et refuse par la suite, non pas de vous voir, mais de vous aider, je suis certain que vous ne pourriez oublier ce moment d'égarement, et vous reprocheriez ces représailles.

    il est difficile de gérer la culpabilité. on peut l'oublier, cela prend du temps, et guerit lentement...

    mais nous nous eloignons de notre sujet initial....

    dites moi, cher auteur, les oiseaux chantent ils le matin ? et entendez vous le cri de l'oiseau pluie?
    personnellement, je viens de perdre mon chat, et cela m'affecte...

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  5. C'est etonnance l'absence d'un chat. c'est une longue absence invisible succedant à une longue présence insonore...

    peut etre est tout comme votre terrasse ?

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  6. sans vouloir vous offenser cher Godot je ne me rends pas compte de l'effet que peut avoir l'absence d'un chat n'en ayant jamais possédé un. (si jamais on peut posséder ce genre d'animal)

    Ce que je trouve rigolo dans cette terrasse et l'agencement que celles-ci ont c'est que, surtout une fois le soleil couché on pourrait avoir l'impression d'être seul au milieu des arbres.
    En rentrant l'autre soir d'une soirée je me pose à ma balustrade les yeux un peu hagards (sans doute un effet secondaire du houblon!) et j'aperçois dans mon champ de vision limité des formes mouvantes. En fait le couple juste en dessous de moi était en train de se faire un petit câlin debout sur leur terrasse, comme seuls au monde comme seuls les vrais amoureux peuvent être.

    J'avoue que mon côté un voyeur (et je ne pense pas être le seul dans le cas sans pour autant le justifier) m'intimait de rester pour regarder un petit moment ces deux corps, bouches serrées.
    Et pourtant je suis rentré dans mon appartement, même pas sur la terrasse gêné de me dire que je pourrais les déranger en faisant du bruit.

    Ca ne fait en rien avancer quelques schmilblick si tenté qu'il faille en avancer un, mais néanmoins je trouvais intéressant de narrer cette anecdote sans toutefois sentir le besoin d'en fait un billet complet.

    A quand le prochain pourriez-vous me demander ? Je n'en sais rien mais ça ne devrait pas tarder.

    En espérant vous revoir ici à moins qu'il ne faille pas lire ce blog!

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  7. Malin plaisir de surprendre un tel instant...

    je regrette, pour vous, cette météo si méchante qu'elle vous tient éloignée de cette terrasse, d'ou vous pourriez profiter du ciel bleu.

    dites moi, voyez vous les arbres ? avez vous la possibilité d'entendre l'oiseau pluie ? si vous avez des arbres, vous devez entendre son chant si particulier, annoncant l'orage, ou la légere ondine qui rafraichit aussi bien qu'une legere biere à la mousse onctueuse...

    dites moi, aimez vous la biere ? a vous lire, je vous sens plus amateur de vin, meme si vous confessez, j'en suis certain, un manque de culture. mais vous devez aimer cette robe rouge, ce ton carmin, ce bouquet rappelant votre terrasse apres la pluie...

    quelle douceur...

    ne sommes nous pas les voyeurs de vos plaisirs lyriques...?

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  8. Et donc, chez auteur... vous êtes vous adonnés à vos plaisirs voyeurismes?

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  9. Cher Auteur,

    Je sais que Flaubert, en son temps, avait dit "l'auteur se doit d'etre dans son ouevre tel Dieu : présent partout, et visible nul part".

    Je dois avouer que vous réussissez la seconde condition au-delà des esperances de ce cher Gustave.

    J'espere néanmoins que dans le futur votre présence se fera un peu visible. vos mots tout du moins.

    Dans l'attente de vous lire,

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  10. cher auteur

    seriez vous mort ?

    j'en suis triste. J'ai pleuré. J'ai senti ces petites gouttes couler sur mes joues roses...

    mes larmes étaient noires, non pas de la faute de quelque rimmel ou autre maquillage léger quu agremente mon physique ingrat, mais de la noirceur de la tristesse qui habite en ce moment meme ma lecture.

    la tristesse de votre absence...

    donc acte !

    soyez présent

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  11. Cher auteur

    je me lasse de ne point vous lire.. il faut que cela cesse.

    ecrivez, de suite !

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  12. Bonjour à tous,

    Je n'ai pas la plume légère en ce moment et l'inspiration me fuit. J'ai bien quelques idées mais les mots me manquent.

    Néanmoins je pense que je ne vais pas trop tarder à publier un nouvel article il le faut ça fait du bien à mon pauvre cerveau décati!

    Sur ce je vous abandonne avec la frustration de n'avoir posté qu'un commentaire mais c'est comme pour les films, un petit teaser de temps en temps histoire de relancer la campagne!

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  13. Ou pour rappeler que vous etes toujours vivant.. si cela signifie quelque chose de nos jours.

    car pour moi, votre lecteur, vous n'etes que vos mots, virtuels...

    votre "je" est peut etre "nous" amalgame de votre conscient et inconscient...

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  14. Je passe,
    J'eparse,
    je trepasse;
    je me lasse,

    cher auteur, votre silence reveille le faiseur de prose qui sommeille en moi.. de grace, rendormez le !!!!!

    ecrivez !!

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  15. Arff où est passé mon message ?

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  16. C'est la question que nous nous posons tous...

    où passent vos messages ? se perdent ils dans les volutes de cigarettes ? s'egarent ils dans les sombres ruelles de Paris ? ne noient ils au fond d'un verre de whisky?

    ou tout simplement n'existent t ils pas?

    comment le savoir ?

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