jeudi 5 mars 2009

Bah en fait même quand on a des choses à dire...

C'est pas si simple de les écrire.

Malgré les encouragements que j'ai reçu par les premiers (et aussi derniers lecteurs) de mon premier billet, l'écriture n'est pas un acte si simple en soi quand on sait que peut être quelqu'un va nous lire.

Pam est là m'a titillé l'esprit en me demandant de me 'décrire' un peu avec une question non dénuée de sens et de signification : "après tout qui connait bonhomme ?"

Je me suis donc penché sur la question et en fait je me rends compte que pas grand monde ne me connait vraiment. Pas même mes parents ou mes ex ou une bonne partie de mes amis. A part peut-être deux personnes qui se reconnaitront.

Là, continuant sur mes pérégrinations intérieures, je me suis demandé comment allais-je pouvoir faire pour répondre au 'défi' lancée par mon amie web-designeuse de son état ?

Et là trou noir total. Le néant. Que dalle, nakache, nichts rien.
J'en ai aucune espèce d'idée.

J'ai essayé en prenant des adjectifs comportementaux pour vois lesquels me concernaient le mieux et en fait je ne suis jamais d'accord avec moi même sur pas mal d'entre eux.
J'ai tenté une autre approche en essayant de comparer des comportements entre il y a une dizaine d'années et maintenant et les résultats ne sont pas plus concluants.

Quelle conclusion tirer de tout ce charabia que certains d'entre vous ont déjà arrêter de lire à la ligne qu'il est.
Et bien j'en ai pas non plus.

Sur un blog personnel ne pas parler de soi est assez illogique voire même contradictoire.
Dans mon cas personnel parler de moi est assez illogique voire même contradictoire.

Donc deux solutions : arrêter au bout de deux articles ce blog ou se pencher sur mon âme (bon j'avoue j'étais en manque d'inspiration, en plus ça veut dire que j'aurai une âme et ça j'en sais rien)

Lecteur/lectrice (j'hésite à mettre des s en fait je ne sais pas si il y a vraiment beaucoup de monde qui traine par ici) que dois-je faire ?



Ps : petite réflexion intéressante sur l'âme que j'ai pu lire dans le roman que je dévore en ce moment - Cosmos Incorporated du controversé Dantec.
A partir du moment où l'on se pose la question de savoir si on a une âme, peut-on dire que l'on en a une ?
Pps : pour les lecteurs qui sont allés jusque là et qui ont lu la biographie de Dantec sur wikipédia, je n'épouse en rien les opinions de Dantec mais j'aime bien lire ce qu'il écrit.

6 commentaires:

  1. Se poser la question de l'âme, c'est se poser la question, indirectement d'une conscience. En effet, l'une étant la résultante de l'autre....

    tout ingénieur connait cette maxime "science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Cette interdépendance montre qu'enrichir l'une est développer l'autre...avoir conscience de son âme (s'interroger sur sa présence,son existence) c'est déjà s'avouer que l'on en a une...

    belle reflexion, en somme. une introduction pourrait on dire...

    "maintenant que j'ai posé la scene, il ne me reste plus qu'à introduire les personnages"...

    Monsieur le bloggeur, nous vous lisons....

    un lecteur de passage...

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  2. Mon petit Bonhomme,
    Je ne me doutais que ma question te perturberait, mais si elle t'apporte inspiration ... alors j'en suis bien aise ;)
    Mais un blog ça peut aussi parler de soit à travers ses goût, ses passions, ses pensées du jour, sans avoir à aller jusqu'à philosopher sur l'existence d'une âme.... Mais il est vrai que chacun parle de lui comme il veut ;) moi c'est la photo !!

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  3. et parler de l'autre ?

    se mettre face à un miroir et se parler... parler ainsi de son reflet, de son soi...

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  4. je passe souvent... et helas, je ne me retrouve que trop souvent seul.... face à cette page noire...

    paradoxe... vous souffrez de la peur de la page blanche, et moi de celle de la page noire... le ying et le yang de l'auteur et du lecteur. peut etre est ce en cela que nos deux personnages (car nous sommes les personnages de vos écrits)peuvent interagir, qu'ils sont liés.

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  5. Godot, de passage2 avril 2009 à 18:48

    Quand, en ce monde, un homme a quelque chose à dire, la difficulté n'est pas de lui faire dire, mais de l'empêcher de le dire trop souvent.

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  6. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que vous ne le dites que trop peu, monsieur

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